veine saphène enflanlmée a sa périphérie. Je ne sens: pas ce cordon plus loin que le tiers inférieur de la cuisse. Quand on presse sur le trajet de ce cordon, la malade souffre. Quatre-vingt-seize pulsations. Pouls plus fort que hier. A la partie interne du genou, elle a de petits phlyc- tènes formant un petit amas. Il paraît que les gens de Damiette affectés d’éléphan- tiasis ne mangent ni fèves, ni poisson. René me dit que si sa tante travaille, elle voit bientôt sa jambe augmenter de volume. Tous les cinq jours elle aura des douleurs dans le genou, ainsi il ne faut pas qu’elle se fatigue. Elle pourrait déjà se mettre un hommous, mais elle attendra que l’inflammation soit passée; dans trois jours elle le mettra. Il paraît qu elle appliquera un moxa avec un rouleau de linge que l’on fera brûler, puis on saupoudrera avec du sucre; trois jours après avoir mis le moxa, on mettra la graine des hommous divisée en deux sur la plaie. On laissera l ’hommous jusqu’à ce qu’il soit gonflé, et toutes les deux ou trois heures on le changera; il paraît que la suppuration est abondante. Il paraît que le moxa guérit toujours l’éléphantiasis si on le met en temps opportun, c’est-à-dire avant que la maladie ne soit ancienne et dès que l’inflammation est tombée. Le doigt, pressant sur la jambe, ne laisse pas de marque. La malade raconte que cette maladie est surtout observée à Damiette. Il y en a des exemples à Lesbé (embouchure de la branche de Damiette). On peut mettre deux ou trois hommous. En général, si on n’en met qu’un, on le place à la partie supérieure et externe de la jambe (pl. XI, fig. 3 et 4). O B S E R V A T U H m m ma* ^62. Le 30 mai 1862, en revenant de la mosquée d’Abaou- Lesta avec MM. Regnard et Daumas, nous trouvons dans une rue, étendu à terre, un Arabe ; c’est un mendiant. Ses deux,pieds sont découverts, et le gauche présente une disposition curieuse. Ainsi, le pied est déformé, la plante du pied forme une grosse saillie épaisse, arrondie, le pied paraît court, les doigts du pied sont repoussés en haut et semblent ainsi repoussés à cause de cet énorme épaississement de la plante. Je ne puis voir le pied droit et les jambes, parce que je viens d’examiner ce mendiant, pendant son sommeil ; il s’éyeille à ce moment; il nous regarde; il est hébété. Je tâcherai de le retrouver (pl. XI).
27f 30-1
To see the actual publication please follow the link above