M E M B R E S S U P É R I E U R S . Côté droit. — Au bras, à la face interne, peau saine; à la face externe plusieurs grosses pustules de rupia ■couvertes de la croûte caractéristique en forme de coquille ; pus au-dessous des croûtes. A l’avant-bras : à la face interne, une seule pustule de rupia. 1 Sur le bord radial, trois grosses pustules de rupia. A la main: la peau de la face interne est blanche, mais épaisse et dure ; sur le bord cubital, plaie saignante offrant les caractères de celles des lépreux. Sur le dos de la main, cicatrices blanchâtres résultat de la chute des tubercules. A la face interne du pouce, trois pustules de rupia. Côté gauche. — Le bras est couvert de cicatrices de tubercules anciens, d’ulcérations et de croûtes de rupia. Au coudé, énorme tubercule. A l’union du pouce avec la main, plaie étendue avec croûte de. rupia ; plaie avec croûte sur le dos de la première phalange de l ’index ; grosses croûtes à la face postérieure de l ’origine de l’annulaire, de l’auriculaire et sur le dos de la main. Plaie saignante à la face antérieure vie l ’index et la face externe de l’annulaire. M E M B R E S I N F É R I E U R S . Les cuisses et les deux jambes sont couvertes littéralement de croûtes de rupia étendues avec pus au-dessous ; la peau de la face externe de la jambe droite est trèsépaissie, tubercules aux genoux ; cou-de-pied très-gros des deux côtés. Les pieds sont sains ainsi que les orteils. Pas de ganglions épitrochléens. Nombreux ganglions aux aines. ORGANES G É N I T A U X . Scrotum. — Poils noirs au pubis. Les bourses sont pendantes; à leur face inférieure, il y a une sorte de plaque muqueuse, énorme, identique à celle du gland que je vais décrire, et également saillante. C’est peut-être l’urine qui modifie l ’aspect extérieur des tubercules du gland et du scrotum. — Cela a une odeur horrible ; au-dessous de cette plaque il y a aussi une induration qui s’attache par deux prolongements' fibreux à la queue de chacun des épididymes. C’est horrible à voir et d’une saleté dont on ne peut avoir l’idée. Testicules. — Lès deux testicules sont aplatis; on dirait qu’il y a épaississement , de la tunique vaginale et de la tunique albuginée ; la queue de chaque épididyme est fort grosse, dure et adhérente au fond du scrotum. Ces adhérences sont analogues à celles que l ’on observe dans le tubercule de l ’épididvme quand il y aune fistule. Les deux canaux déférents sont sains et isolables, les cordons sont sains. Verge. — Sur le bout de la verge, au-dessous du méat, il y a un tubercule (pl. III). Ce tubercule, saillant, plat, ressemble à une plaque muqueuse saillante,
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