A la partie antérieure des deux jambes, il y a d’énormes tubercules non ulcérés. Les pieds n’offrent rien d’anormal. Je trouve un petit ganglion cervical. Aux deux bras, trois ganglions épitrochléens gros comme des oeufs de pigeon. Dans le pli de l ’aine, des deux côtés, énormes ganglions. Ganglions- énormes également au niveau du canal crural. Quand on lui presse les os du corps, il dit souffrir profondément. Quand on le pique, il souffre partout, excepté sur le côté externe de la cuisse doite; 11 souffre également quand on pique le dos ou la plante des pieds. Cet homme est peu intelligent. Je crois qu’il faudrait piquer les malades sans qu’ils s’en doutent, car souvent ils disent souffrir, et ils n’ont d’autre mal que la peur. Je pique à Mustapha les tubercules de la face, il ne souffre pas, bien que je pique assez fort pour faire venir du sang. Cet homme a la peau de la figure épaissie au niveau des tubercules de la face, comme teinte, sa peau se rapproche de celle du lépreux. Cet homme a surtout des ■ tubercules de lèpre t y p e au niveau des lobules des oreilles. Il a les lèvres renversées en dehors, gercées, fendillées, la langue est rouge et paraît déchirée; les gencives sont fort malades, il ne souffre pas des dents, celles de devant sont déchaussées. Il peut marcher longtemps sans souffrir des reins (chez les femmes qui souffraient des reins, le palper de ceux-ci était douloureux). Il éprouve de grandes démangeaisons à la peau, ainsi que je l ’ai dit. La main est enflée, la peau rouge violacée. Il souffre des os des doigts quand on les presse assez fortement. Il a des cils, mais pas de sourcils. Ses tubercules du front ne sont pas trop gros. Chez cet homme, il s’agit d’une lèpre tuberculeuse, mais ayant certains points de' similitude avec certaines véroles .Mais il ne peut y avoir de doute, car il a le teint des lépreux et de plus, une série de tubercules types, c est- à-dire des tubercules occupant l ’épaisseur de la peau, mais faisant une légère saillie à sa surface; des tubercules ayant une couleur jaune fauve. Quand je l ’ai piqué, il lui est sorti du sang noir, de mauvais aspect. Chez les lépreux, le sang sort facilement, on dirait que la circulation se fait mal, que toutes les parties malades sont congestionnées, cela doit être le cas, car les parties malades sont bleuâtres, je parle des membres. § H. — LÈPRE HÉRÉDITAIRE’TRANSMISE PAR LA MÈRE.— TROIS OBSERVATIONS» aü t.\ î : ( Anna ) H V SA R . grecque de religion. Née à Ramalah, endroit où il y a beaucoup do lépreux. Elle ignoré son âge et semble avoir vingt-cinq ans. N’a jamais été mariée. Ni son grand-père, ni sa grand’mère maternelle, ni
27f 30-1
To see the actual publication please follow the link above