M EM B R E S S U P É R I E U R S Les deux bras sont grêles, mais ne présentent pas de tubercules. Main droite. —- Elle paraît amaigrie, déformée ; mouvements de l’articulation radio-carpienne. difficiles, sur les faces palmaire et dorsale, la peau est tendue; aussi la main semble-t-elle être de bois. La face palmaire surtout, présente une série de saillies différentes que j ’ai bien représentées. La dernière phalange du pouce droit n’existe plus; là, il n’ÿ a pas de cicatrice avec dépression, mais on voit un angle faisant crochet à l ’extrémité. L’extrémité de la première phalange fait saillie sur le métacarpien, comme on le voit dans le dessin. Les deux dernières phalanges de l’index sont tombées, l’extrémité du doigt est arrondie et sans dépréssion. Le médius a perdu deux phalanges et demie; à cette extrémité il y a une plaie rouge, non saignante, la peau est rétractée tout.autour, entre la peau rétractée et la partie rouge, les tissus sont blancs, mais tout cela est blafard ; la peau est ulcérée et l ’os fait saillie ainsi que les tissus; c’est une saillie rougeâtre, mais qui ne suppure pas. Il ne reste plus à l’annulaire que les trois quarts de sa première phalange ; le haut est arrondi et la cicatrice sans courbure. Le petit doigt est intact, mais fortement rétracté en dedans, en crochet, ainsi que je le fais voir dans le dessin; L’ensemble de la main droite est horrible à voir. Main gauche. — Le pouce a disparu en totalité. Les deux dernières phalanges de l ’index sont également tombées ; à l’extrémité se voit un petit ongle en forme de crochet, La dernière phalange du médius n’existe plus, il y a un petit ongle à l’extrémité. L’index et le médius ont la forme d’une pyramide; ils sont rétractés. L’annulaire a perdu la moitié de sa dernière phalange; il est recourbé en dedans, il y à un ongle à l’extrémité et cet ongle a la forme ordinaire. Le petit doigt est recourbé en dedans, il a perdu la moitié de la dernière phalange, à l ’extrémité on voit cependant un morceau d’ongle. La totalité de la main gauche forme une palette par sa face palmaire et la paume de la main fait saillie. Ganglions épitrochléens durs et gros; ils ressemblent à du bois par leur dureté. Il dit s’être brûlé autrefois fortement la main gauche; en effet, on voit une cicatrice blanchâtre bien représentée par le dessin. Ces cicatrices sont blanches et contrastent avec la peau du sujet qui est foncée comme celle des Égyptiens. Dans l’endroit où se trouve cette cicatrice blanche, Pépithélium ne s’est pas dessiné; il y a eu destruction de la partie externe superficielle de la peau et de l ’espace qui recèle l ’épithélim; d’une manière générale les cicatrices sont tendues mais non bridées. Je pique Saïd avec une épingle, il sent bien à la partie
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