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“ Berfh*Hoola van Nooten à BaUma •> ' I . ■ Chromolith.par G.Severoyns Lifli.de l’AcaâiRoy.fle Belgique Emile Tarlier éditeur, à Bruxelles. SPATHIPHYLLOPSIS MINAHASSAE. t . e, b. Fig. 1. Part of the spadix. Fig. 2. A floret enlarged. Fig. 3. A floret, without petals, showing the slamens enlarged. Fig. 3, An ovary enlarged. Fig. 5. Seeds enlarged. Belonging to the order o f the Aroidece, this plant, as yet quite new to science, has been recently discovered, by Mr Teysmann, honorary inspector o f cultures, at Buitenzorg, during his voyage in 1 8 6 0 in the archipel of the Moluccas. It belongs to herbs with rhizoma with a simple stem, terminated by the spadix, and with alternate radical leaves sheathed at the base, acuminate, pinnate, with ramefied venation, smooth, entire, o f a beautiful green colour, dark but brilliant. The flower, by the dazzling whiteness of its spalhe, produces a striking effect in the shady regions of the forests o f Minahassa where this plant grows luxuriantly on an elevation o f p. m. 2 ,0 0 0 fee,t, on the declivity of the mountains, forming a sort of undergrowth o f marvellous beauty. The spalhe o f this flower entirely unfolds, so as to present a flat surface, whereas among the other species o f this order, it surrounds the spadix. In process of time, or rather, when fructification has taken place, the spalhe becomes green like the leaves, so as not to be distinguishable from the latter either' by colour or shape. Plants o f this order generally inhabit all tropical regions and are seldom found in cold climes. They differ from each other not only in form but also in the appéarance of the leaves. The tubercular roots contain fecula and produce the Tallas or Colocasia, a well known tubercular which is found in every Malay kampong and on the markets of the natives, being one o f their favourite dishes. Some species o f this order appear to be deleterious; these are remarkable for the beauty o f their coloured leaves. Others form a thick stem which is also eaten by the natives, for want o f belter food. Other species again have the property o f developing a quantity of caloric as soon as the anthers open which is easily discovered by touching the spathe. The odour which some species exhale is very offensive, not unlike decomposed animal substances. Several species finally, are creeping plants and cling to trees by their roots, while some float on the surface o f the water and are therefore used by the natives in their fishponds; • ■$ Fig. 1. Partie du spadice. f De la famille des droüfôes. Cette plante, encore toute nouvelle pour la science, Y ne fut que récemment découverte par M. Teismann, inspecteur honoraire des cula tures, à Buitenzorg, pendant son voyage en 1860 dans l’archipel des Moluques. On Y la rangé parmi les herbes à rhizome, à tige simple terminée par le spadice, à feuilles • alternes, radicales, engainantes à la base, acuminées, à nervures rameuses et pen- A nées, lisses, entières, d'un beau vert foncé et vif. La ■ fleur, par sa spathe écla- Y tante de blancheur, fait un effet merveilleux dans les endroits ombrageux des forêts | de Minahasse où celte plante croit en abondance, à une élévation de deux mille pieds | sur la déclivité des montagnes, formant une sorte de fourré merveilleusement beau. \ La spathe de la fleur s’étend à plat tandis qu’ordinairement, chez les autres espèces A de la famille, elle entoure le spadice. En vieillissant, ou plutôt lorsque l’ovaire est Y fructifié, la spalhe devient verte comme les feuilles, de manière à ne pas pouvoir y l’en distinguer ni par la couleur, ni par les nervures. a Les plantes de cette famille p’habitent, en général, que les contrées tropicales ï et rarement les pays froids. Elles diffèrent, non-seulement par la forme, mais y encore par l'apparence des feuilles. Les racines tubéreuses contiennent de la fécule A et produisent le Tallas, ou Colocasia, tubercule bien connu que l’on trouve dans f tous les campongs malais et sur leurs marchés. C’est un de leurs mets les plus A recherchés. Il y a, dans cette famille, deux espèces qui paraissent être vénéneuses, et î se distinguent par la beauté du coloris de leurs feuilles. D’autres espèces présentent y des troncs épais qui, faute de mieux, servent également de nourriture aux indigènes. A D’autres encore ont la propriété de développer une quantité de calorique au moment Y où les anthères s’ouvrent, ce dont on s’aperçoit facilement en touchant la spathe. y L’odeur que quelques espèces exhalent est fort désagréable; elle rappelle celle des Y substances animales en décomposition. D’autres enfin sont grimpantes et s'attachent X par le s racines à quelque arbre. Il y en a aussi qui flottent à la surface de l'eau et A dont les Malais se servent dans leurs étangs. ■ V -


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