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PLANCHE LXXIX. INSCRIPTIONS GRAVÉES SUR LES TOMBEAUX DE PTOLÉMAÏS. PLANCHES LXXX, LXXXI, LXXXII, LXXXIII, LXXXIV, LXXXY, LXXXYI. INSC RIPTIO N S TROUVÉES A TEUCHIRA. PLANCHE LXXXYII. ENCEINTE DE l ’a NCIENNE V IL LE DE TEUCHIRA. Les ruines de cette ville sont entourées d’une muraille d’enceinte, formant un carré irrégulier de deux milles environ de circonférence. Cette muraille, d’une belle conservation, et flanquée de tours à ses angles, a été redressée avec des matériaux d’édifices anciens. a. Bassins taillés dans la roche et creusés à leurs parois en grottes sépulcrales. b. Grande tour au centre de laquelle est un puits. c. Tours quadrangulaires qui servaient à défendre la ville. d. Côté de l’enceinte qui côtoie les bords de la mer; il est presque totalement détruit. PLANCHE LX X X V I II . VUE D’UNE G RO TTE SÉPU LC RALE, APPARTENANT AU MOYEN A G E , ET FAISANT PA R TIE DE LA NÉCROPOLIS D E CYRÈNE. PLANCHE LXXXIX. RUINES d ’ü N GRAND MONUMENT SARRASIN A LADJEDABIAH. PLANCH E XC. VUE D’ü N CHATEAU SARRASIN A LADJEDABIAH. On trouve ces ruines à treize lieues du cap Carcora, à trois des bords de la mer. Voyez Relation, pages 268 et 269. P LAN CH E XCI. VUE d ’u n VILLA G E EN BRANCHES D E PA LM IE R S, A l ’o ASIS DE MARADÉH. A peu près au centre de Maradèh proprement dite est un rocher sur lequel sont les ruines d’un village, ayant un mur d’enceinte, et construit en pierres et terre : de ce point, on aperçoit toute l’étendue de l’Oasis au Nord de ces ruines; derrière une petite chaîne de monticules ou rochers, qui divisent cette Oasis en deux parties, sont les ruines d’un autre hameaii construit de la même manière que le précédent, ayant au milieu une espèce de tour carrée, comblée maintenant, et qui a dû servir de lieu de défense aux anciens habitants. Les nomades des environs de la Syrte viennent chaque année y recueillir les dattes; mais nosant résider dans les villages ruinés, livrés au pouvoir des esprits, ils se sont construit séparément des habitations en branches de palmiers. PLANCHE XCII. VUE DE L’OASIS DE LECH K ER R ÈH , VOISINE d ’a ü GILES. Dans cette Oasis, de même qu’à Maradèh, il n’y a point de village bâti, ce sont des huttes en branches de palmiers, entourées d’une enceinte de même nature. Les Arabes de Barcah y viennent séjourner en été avec leurs bestiaux, y sèment un peu d’orge, et recueillent les dattes, pour lesquelles ils paient un tribu au pacha de Tripoli. Je n’y ai trouvé qu’une dixaine d’hommes qui y sont domiciliés, et dont les ressources consistent en quelques chèvres. Ces habitants sont loin d’offrir l’aspect malheureux de ceux de Maradèh. On voit à Lechkerrèh un grand carré, ou enceinte fermée par un mur peu élevé, construit en pierres et terre, et ayant intérieurement à chaque angle une espèce de tour dont l’entrée est au-dessus du niveau du sol. Cette bâtisse et une autre d’une moins grande dimension qui est à côté , quoique toutes les deux fort ruinées, m’ont paru avoir été faites par les Arabes. PLANCHE XCIII. NÉGRESSE DU SOUDAN. Cette planche représente un groupe de jeunes négresses du Soudan, contrée de l’Afrique intérieure, avec lesquelles j’ai eu l’occasion de traverser des zones de sable : la régularité de leurs traits, la douceur animée de leurs grands yeux noirs, et la svelte souplesse de leur taille sont loin de présenter ces difformités du nez et des lèvres qui caractérisent la plupart des africaines. PLANCHE XCIV. DROMADAIRE B IC H A R IÈH , AVEC SES HARNAIS NUBIENS.


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