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PLANCHE IL Figé. i . Ruines d’une mosquée située aux environs du lac Maréotis. Ce petit édifice, construit avec les débris de monuments plus anciens, est situé sur la lisière qui sépare les terres labourables de la vallée Maréotide du désert de sables. D’après une assez grande quantité de ruines parsemées aux environs de cette mosquée, et portant la plupart des signes de réédification, on pourrait croire que ce lieu offre l’emplacement de la ville de Marée, capitale du nome Maréotide. Fig. 2. Vue d ’un ancien phare, à Abousir. Ce monument, vulgairement appelé Tour des Arabes, sert aux marins actuels, à défaut d’autre élévation sur cette côte, à reconnaître la position d’Alexandrie. Sa situation sur une petite colline qui domine les ruines de Taposiris, plus que sa propre élévation, lui donne cette utilité qui, d’ailleurs, fut sa véritable destination dans l’antiquité. La plaine qui forme le second plan du dessin, peut donner une idée de l’aspect de la vallée Maréotide, en y ajoutant toutefois plus de végétation fruticuleuse que n’en offre la planche. PLANCHE III. VUE DU CHATEAU LAMAÏDE. Ce château est situé sur les bords de la mer, au fond du golfe des Arabes, et auprès d’une dune de sables qui côtoie une grande partie du littoral de la Marmarique. Entre les frises de l’ogive en relief qui décore la façade, on voit une inscription en grands caractères sculptés en relief, par laquelle on apprend que cet édifice fut construit parle sultan Bibars, contemporain de saint Louis. ( Voyez la traduction de cette inscription, par M. A. Jaubert, insérée dans la Relation, p. 12.) PLANCHE IV. Fig. j. Vue d ’un édifice antique, a Kassaba-Zarghah el-Baharièh. Ce mausolée fut construit, ainsi que le dessin l’indique, sur un petit plateau DES PLANCHES. 365 calcaire, éloigné de deux portées de fusil environ des bords de là mer. Le côté septentrional du plateau contient des excavations sépulcrales; et sa surface, si ce n’est en totalité, du moins en partie, fut pavée en larges blocs de pierres équairis. Ces divers tombeaux faisaient infailliblement partie du cimetière de la petite ville de Zygis, dont les débris sont épars sur la plaine, couverte de flaques d’eau salée, qui sépare ces monuments des bords de la mer, et. dont le port, actuellement nommé Mahadah, se retrouve aussi à peu de distance vers l’est. F i g . 2 . Vue d’un édifice antique, à Kassaba-Z arghah el-Ghublieh. Quoique ce petit monument, qui servit comme le précédent de tombeau, en soit éloigné d’une heure vers le sud, sa situation sur le point le plus élevé du canton, et son isolement, portent à croire qu’il fut de même construit par les habitants de Zygis, mais probablement à une époque antérieure, ce que semble attester la diversité du style de leur architecture. Les rangées de pierres disposées en forme elliptique, que l’on voit auprès de cet ancien édifice, donnent une juste idée de l’architecture de la plupart des tombeaux bédouins. PLANCHE Y. PL A N S , COUPES ET DÉTAILS DE DIVERS MONUMENTS DE LA MARMARIQUE. F ig . r , 2. Places de deux grottes sépulcrales du mont Bomboa, décrit par Synésius. F i g . 3. Coupe et distribution du fond d’une pièce d’une des précédentes grottes sépulcrales. F i g . 4- Place de la mosquée, dite Ghettadjiah, située dans la vallée Maréotide. Fig. 5. Coupe de la façade d’un tombeau égypto-grec, nommé Kassaba el-Chamma- mèh, situé aux environs du golfe des Arabes. F i g . 6 . Côté intérieur des murs de l’enceinte de la ville de Toubrouk.


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