cée que la peau des parties voisines ; à ee niveau, la cicatrice forme une série de plis diversement contournés ; la cicatrice s est rétractée et la peau est au niveau de la racine de la verge. La peau et la cicatrice sont repoussées en avant par la portion profonde du membre viril, que l ’instrument n’a pu atteindre. La peau, attirée par la cicatrice, forme différents plis. La cicatrice adhère au niveau de la racine de la verge. L opération a été bien faite, car il n’y a aucune partie faisant saillie ; en pressant la cicatrice, on sent parfaitement le bulbe del urèthre.L’urèthre est arrondi et limité en bas par une sorte de valvule ayant la forme indiquée par la figure 3, U, de la planche II. Ce pauvre enfant voit du pus sortir avec ses urines. Il dit que lorsqu’il pisse, ça le brûle. Margal enfonce sa sonde complètement. Voici la disposition de l ’appareil qui maintient la sonde (pl. II, fig. I , H I). Malgré son infirmité, Margal pisse très-bien ; je le fais uriner devant moi, il s’accroupit comme les musulmans, il projette l ’urine fort loin, mais il ne peut diriger son jet, et il pisse sur mes mains qui tiennent le pot. En finissant, il se mouille un peu. Ce pauvre enfant a une tumeur du volume d’un gros oeuf, située dans la fosse iliaque droite ; elle paraît adhérer à la crête iliaque. Il a constamment une sonde dans l ’urèthre; cette sonde a un gros bouton qui est libre, elle est maintenue par un cordon dont je donne plus haut la disposition. Pour empêcher la sonde de sortir, il tient sur ses parties un linge attaché devant et derrière, comme les serviettes que les femmes mettent pour se garantir du sang des règles. Le clou qué Margal tient constamment dans son urèthre a cinq centimètres de longueur; il est en plomb, recourbé, et terminé par une extrémité renflée {pl. II, m 2). OBSERVATION DUN ENFANT DE DIX A DOUZE ANS ATTEINT DE MAL DE POTT (EUNUQUE). Lundi, 10 mars 1862, j ’ai examiné à l ’hôpital un jeune homme d’environ douze ans; ce pauvre enfant appartient encore à un marchand d’esclaves. Il a une carie vertébrale. Il dit avoir été opéré, il y a trois ans, au Darfour, pays d’où il a été amené. Il dit par l’intermédiaire du suppléant de Méhémed-Àli-Bey, qu’avant l’opération il n’a pas eu les parties liées ; avec un rasoir, en trois fois, on a détaché ses organes génitaux extérieurs; pendant quelque temps il a porté un clou de métal. Ce pauvre enfant ne porte plus de clou, mais malgré cela, son urèthre sécrète encore une matière purulente qui s’écoule par le méat quand je presse les parties. L’enfant n’a pas encore le caractère des eunuques, vu son jeune âge; il a la voix faible, mais cela n offre rien de remarquable à cause de sa jeunesse; il a le type des individus du Darfour. Son train postérieur ne paraît pas difforme et n’a pas cette longueur exagérée que l’on remarque chez les eunuques, mais c’est un enfant, et
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