il est lôurd au toucher, il n'adhère pas au scrotum. Le cordon gauche est senti et isolable. La verge fait un tout avec les bourses au lieu d’être détachée (pl. VI, fig. 3). Les organes génitaux me rappellent assez bien ceux du passementier de Damiette; mhis celui-ci avait des bourses plus souples, plus larges, mais saines!' . J ai oublié.de mesurer la tumeur. — Résumons-nous : A la suite d’opérations'répétées d’hydrocèle, le scrotum ;s’est pris ; il a eu les accès dë fièvre dé l ’éléphan- tiasis ; il a été opéré, mais les accès , de fièvre ont continué ; ainsi l ’on s’explique que'la tumeur ait marché. Depuis, elephantiasis de la jambe gauche sans fièvre, c’était probablement de l ’oedème^ dur, car il a guéri très-. bien, dit-il. Il paraît que l ’éléphantiasis siégeait surtout dans la moitié droite du scrotum, celle-là même qui avait été travaillée par les ponctions répétées du médecin arabe. Il dit qu il voit rarement sa femme; il aurait consulté le docteur Massia, s’il l’eût osé. Il est certain, et cela est certain pour M. Massia, que la maladie.a marché; ainsi le réctum s.’est épaissi, le testicule gauche a durci et est devenu gros. Abdou-Sàkés à une barbe noire. 11 soutient n’avoir jamais eu la vérole et n’avoir jamais vu d’autre femme que la sienne. Ceci est important pour l ’affection tésticulaire qui parait de nature syphilitique ; il me dit qu’il a dés érections. M. Massia doit me donner une note pour me1 faire savoir comment il a opéré. M. Massia en a opéré un autre, m’a-t-il dit. Abdou-Sakes'dit se, bièn porter ; cet'homme n’avait pas de douleurs aux parties, mais aux aines et surtout à l ’aine droite. La maladie semblerait avoir été amenéepar l ’irritation des ponctions successives. J ’avoue que je ne croyais pas qu’un individu n’ayant jamais quitté Alexandrie pût être affecté d’éléphantiasis. Abdou-Sakes me dit qu’il y , à ici bien des éléphan- tiasis des jambes, surtout chez les Sakes. Je n’en ai pas vu d’exemple; mais j ’ai remarqué une femme dans la rue ayant un double éléphantiasis des jambes, comme les.malades vus à Damiette. M. Massia disait d’abord que cet homme était absolument guéri, mais je lui ai montré que la peau des parties, du membre et celle du bas du scrotum étaient fort épaissies, mais que .c’était un oedème dur! L’aspect des organes génitaux externes est fort bizarre et mérite d’être dessiné (pl..VI, fig. 3). OPÉRATION d ’ÉLÉPIIANTIASIS Dû SCROTUM, PAR LE DOCTEUR HASàlA. A b d o u - S a k e s . -— Il a mis le malade dans la même position que pour la taille ; il a mis une sondé dans l’urèthre, il a fait élever le pénis et a pratiqué une incision. 9 )opère comme M. Ogliii, il fit l ’opération de la même façon. En ouvrant là tunique vaginale du côté gauche, tout était sain ainsi que le testicule. En ouvrant la tunique vaginale dû côté droit, il trouva
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