Au dos de la main, la peau forme une énorme plaque dure et luisante. Rien à la face palmaire de la main. Les doigts paraissent gonflés, ils commencent à se déformer, malgré. cela, ils sont intacts ainsi que les ongles, deux ganglions épitrochléens. Côté gauche. — Je sens un ganglion épitrochléen. A la face interne du bras, la peau paraît intacte, mais, en faisant filer la main [dessus, je sens soit au-dessous de la peau et ne lui adhérant pas, soit même adhérantes à l ’aponévrose sous-cutanée, une quantité de petites.nodosités du volume d’un petit pois» Au niveau du coude, il y a un énorme tubercule ulcéré. En faisait filer la main sur la face antérieure de l’a- vant-bras, on sent sous la peau une quantité de petits tubercules gros comme de petits pois. A la face dorsale de l’avant-bras, la peau présente une plaque considérable. Une plaque de même nature existe sur le dos de la main. La. main est grosse, d’un rouge blafard, chaude au toucher. Les doigts sont gros, et comme à droite, ils sont d’un rouge blafard ou d’un rouge bleuâtre. Sur le bord externe de l ’origine du doigt médius, au niveau de la première phalange, la peau présente une plaque dure. Dans tous les endroits où il y a épaississement de la peau formant plaque, la surface de la peau parait tendue et luisante. M EM B R E S IN F É R I E U R S . Cette femme refuse de montrer ses cuisses, elle dit qu’elles sont couvertes de plaques dures et de tubercules de la peau. Le bas des jambes présente des plaques de lèpre et d’énormes tubercules de la peau ; il y en a. un surtout qui est en quelque sorte végétant, il fait une saillie considérable. Anné me fait voir ses pieds, sur lesquels on ne distingue pas grand’chose tant ils sont sales. Je lui pique jusqu’à la faire saigner, la peau du front et celle des' sourcils ; elle n’accuse aucune douleur, mais je lui fais mal quand je pique le bout du nez où les joues. Elle ne souffre pas quand on la pique au menton ou au niveau du sillon sous-nasal médian de la lèvre supérieure. Par contre, elle souffre si je la pique sur les parties latérales de la lèvre supérieure et au niveau des deux sillons mento-labiaux. Quand je la pique : Douleur à la face antérieure du bras, de 1 avant-bras, de la main ; pas de douleur à la face dorsale de la main, de l’avant-bras et de l’extrémité inférieure du bras. Ainsi, elle ne souffre pas là où il y a des plaques. Mêmes phénomènes pour les deux membres supérieurs. Les deux jambes et les deux pieds sont insensibles aux piqûres jusqu’au niveau du genou. La plante des pieds fort épaissie est insensible s la piqûre, excepté un petit espace circonscrit à la partie inférieure des deux talons : ce fait est important. Elle souffre dans les os quand on les lui presse, ce fait a une grande valeur, il paraît constant.
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