Vin PRKFACK. rant, donnée à ceux qu’il a vu souffrir, est d’un noble coeur; ce qu’elle renferme de véritable humanité ne peut être bien compris que de ceux qui, comme Godard, ont passé de longues heures au milieu des malades, ont vu les effets des cruels ennuis qui s’ajoutent aux douleurs et le peu d’efficacité des moyens de consolation habituellement employés. Les collections rapportées par Godard, et aujourd’hui faisant partie du musée de Bordeaux, ont été l’objet d’un travail remarquable de la part de M. Ollivier Beauregard, qui les a décrites dans un volume aujourd’hui arrivé à sa deuxième édition1. Revenir ici sur ce sujet, eût été faire un double emploi inutile. Compatriote et ami de Godard, M. Ollivier Beauregard a rédigé, sur ma demande, les renseignements biographiques, qui terminent cette préface et que je crois devoir reproduire sans y apporter aucun changement. 1 Ollivier Peauregard, Simples observations sur l'origine el le culte des divinités égyptiennes. Paris, 1863, in-8°; et deuxième édition, sous le titre de : les Divinités égyptiennes, leur origine, leur culte et son expansion dans le monde. Paris, 1866, in-8*. RENSEIGNEMENTS BIOGRAPHIQUES SU R E RN ES T GODARD Le docteur Ernest Godard est mort en mission scientifique à Jaffa (Syrie), le 21 septembre 1862. Il était né à Cognac (département de la Charente) le 6 janvier 1826. lia ainsi fourni une carrière de trente-six ans, huit mois et quinze jours; carrière d’études et d’observations, de dévouement et d’épreuves dont nous allons préciser les phases diverses par des dates et des faits. I)’un esprit fin èt pénétrant, sans méchanceté, d’un caractère »enjoué et simple sans vulgarité, ferme sans entêtement, facile sans faiblesse, complaisant avec intelligence et sage réserve, Ernest Godard plutôt homme de coeur qu’homme du monde devait aux soins de première éducation
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